Manifestation patriotique du 14 juillet 2023 à Stenay.

En ce vendredi 14 juillet 2023, une gerbe a été déposé au monument aux morts place Jules Ferry à Stenay.

Après la sonnerie aux morts, l'harmonie de Senay, dirigée par Christophe Gerbeaux a interprété la Marseillaise. Puis les autorités : Stéphane Perrin, maire de Stenay, vice-président du conseil départemental, suivi du président du souvenir Français, Hervé Morel, du président de l'UNC AFN, Christian Stempert et du commandant du centre de secours de Stenay, Cyrille Leseine, ont salué et remercié les porte-drapeaux.

C'est à la salle des fêtes que le maire de Stenay s'est ensuite adressé aux personnes présentes, tout d'abord en les remerciant de leur présence et en développant son discours.

En voici quelques extraits :

« Commémorer le 14 juillet, c'est rappeler notre attachement à l 'Histoire, à la déclaration des Droits de l 'Homme et du Citoyen qui inspira de nombreuses démocraties dans le monde, qui sera universellement adoptée par 58 Nations en 1948.

Une fête nationale que nous célébrons avec ferveur, avec une fierté nationale au sein d'un espace européen, certes tiraillé mais qui nous assure une Paix durable entre ses membres. Et un rempart durable aux extensions de conflits inspirés par le retour à un passé expansionniste aux portes de l'Europe.

Se retrouver ici et vouloir partager les valeurs de la République est un bel exemple d'union nationale.

En ce 14 juillet, nous rendons hommage à celles et ceux qui ont lutté au péril de leur vie pour que naissent de nouvelles idées ».

« La Patrie se compose de morts qui l'ont fondée aussi bien que des vivants qui la continuent », a écrit Victor Hugo.

Le premier magistrat est ensuite revenu sur les émeutes qui ont secoué la France, et même au-delà...

« Suite au drame de Nanterre et le décès d'un jeune de 17 ans, les nuits d'émeutes montrent que les individus ont davantage de mal à saisir le sens de l'interdit, le sens du mot police, la différence entre une règle protectrice pour le plus grand nombre et une envie autosuffisante, et égoïste.

Certains revendiquent une supériorité sur les autres, qui se laisseraient faire par « le système ». Les coupables sont plus meneurs que suiveurs.

Franchir la limite est devenu un jeu, casser n'est rien, piller n'est qu'une bonne affaire, faire un rodéo urbain est un loisir ou un plaisir, se mettre en scène sur les réseaux est la nouvelle façon d'être, échapper aux sanctions est devenu viral.

Pour ne prendre que les deux exemples les plus proches dans la nature de leur peur, mais si différents par les motivations des attaquants, Le Maire de Saint Brévin, puis de Hay les Roses ont été attaqués, avec leurs familles, par des intentions criminelles et terroristes. Ce n'est pas seulement le Maire, représentant de l'État qui est attaqué. C'est un citoyen, qui est devenu Maire, qui est attaqué. C'est une bataille antirépublicaine que ces criminels mènent, qui vise à construire une société exclusive.

Une solution, sans doute la plus compliquée et aussi insuffisante, est l'attention portée aux plus jeunes. Les parents le doivent par affection, amour, et aussi par la Loi. Notre société le doit par devoir de protection si les parents n'ont ni affection, ni intérêt pour l'éducation, ni respect de la Loi. Nous le devons tous.

SI nous échouons, ne restent que les textes, les rappels, les sanctions, les jugements, les condamnations et les mises à l'écart du vivre avec l'autre.

Donc un sursis au mieux...

...une République vit parce qu'elle est celle de tous ; elle ne peut être celle d'un individu ou d'un groupe d'individus. C'est cela qui permet de revendiquer et de conserver notre liberté de pousser partout le principe d'égalité et d'oser, encore et toujours, la fraternité.

Vive la République, Vive la France 

Théo, arrière petit-fils de Christian Stempert, président de l'UNC AFN, remercie les porte-drapeaux.

Daniel Léger, premier adjoint à la Ville de Stenay a fait participer ses petits-enfants.

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